Texte Julie Gilbert, Mise en scène Jérôme Richer, Jeu Olivia Csiky Trnka Mathieu Ziegler, Vidéo Louis Sé, Lumières Joëlle Dangeard, Son Malena Sardi
Avec son langage parfois cru ou ses silences qui pèsent plus que les mots, sa rage et son insoumission, cette pièce est sans doute l'une des plus marquantes du répertoire contemporain qu'on ait eu l'occasion de voir ces derniers temps. Cecile dalla Torre, Le Courrier
Une chambre d’hôtel. Et dans cette chambre, il y a une femme et un homme. Cette femme est blanche, la trentaine, elle s’appelle Nina. Sa mère l’a appelée comme ça à cause de Nina Simone, ce prénom est un héritage, presque une injonction. Un fantôme qui hante sa vie, une figure violente et bouleversante, qui ce soir-là, dans cette chambre d’hôtel, la secoue. Son souvenir la secoue au point de tout faire éclater. Car peut-être que d’être sur les traces de Nina Simone, ça brûle, peut-être que le simple fait d’évoquer sa vie peut réduire à néant toutes les constructions auxquelles jusque-là on a cru.